Toute médecine devrait être holistique

Toute maladie devrait être holistique

La médecine holistique1 est une médecine qui prend en compte :
Toute maladie devrait être abordée d’une manière holistique

  • La totalité du corps humain
  • La totalité de la personne dans sa globalité biologique, humaine et spirituelle

 

L’organisme humain est une véritable merveille.

Tous les organes sont constamment reliés les uns aux autres, ils fonctionnent en symbiose totale et parfaite (symbiose du grec σύν sýn, ensemble et βίος bíos vie).

Notre tronc cérébral
Nous percevons chaque seconde une multitude d’informations qui sont comprises et intégrées par le tronc cérébral. Il les projette sur l’écran en trois dimensions que représente le cerveau : ainsi se forment les images, les sons, les odeurs, les goûts et toutes les sensations que perçoit notre corps. Son rôle est de gérer pour nous toutes nos activités automatiques tels que la respiration, la digestion, la modulation du rythme cardiaque, etc…
Si nous devions les commander volontairement, toutes ces activités rendrait la vie excessivement pénible et incertaine.

tronc cérébral

La totalité des organes sont reliés entre eux

  • Le sang fonctionne avec le cœur
  • Le foie travaille avec la vésicule biliaire et le pancréas
  • Les reins travaillent avec la vessie

La totalité des organes sont reliés entre eux.
Les somatotopies (dont j’ai déjà parlé dans l’article du décodage biologique) en sont une preuve évidente.
Ainsi, par exemple,

  • Le rein est lié au cœur et à la première molaire inférieure gauche
  • La vessie est liée au gros intestin et à la canine inférieure gaucheIl en va ainsi de tous les organes et tout cet ensemble fonctionne de concert.

Imaginez un orchestre symphonique : si vous enlevez le premier violon, la symphonie va se jouer beaucoup moins bien, et si vous enlevez le chef d’orchestre une cacophonie est fort probable.

Prenons le cas par exemple des problèmes au niveaux du gros intestin ou de l’intestin grêle : une démarche holistique consisterait à s’intéresser également à la douzième vertèbre dorsale et la première lombaire .

Douleurs dorsales  (mal de dos / lombalgies)

Il y a quelques années, une dame me demande si je peux voir sa fille Emilie de quinze ans qui se plaint de douleurs chroniques dans le dos au niveau des omoplates. Aucun traitement donné par le médecin de famille ne faisait effet. Je reçois donc cette jeune fille. Dès son arrivée, avant qu’elle ne s’assoit,  je vois qu’elle marche en cyphose dorsale prononcée (penchée en avant ) et habillée d’un épais sweat-shirt noir manifestement trop grand pour elle.

Au bout d’une vingtaine de minutes d’entretien, Emilie finit par m’avouer qu’elle a plus de poitrine que les filles de l’école. Elle est sujette aux quolibets sexistes récurrents des garçons et à la jalousie des autres filles.  Elle décide donc de faire disparaitre ses seins sous un énorme sweat-shirt et de se tenir voutée tout le temps, d’où des tiraillements constants dans la région dorsale. Heureusement nous étions au mois de mai, l’année scolaire était presque finie, elle changeait d’établissement l’année suivante.

Je l’ai invitée à être fière de sa féminité et d’arrêter de marcher voutée pour disparaitre aux regards des autres. Les douleurs dorsales ont disparu dès le deuxième jour de vacances …

Si je m’étais concentré sur les vertèbres dorsales, il est fort probable que cette jeune fille aurait encore mal au dos …

Annulaire inflammatoire

Quand j’étais encore orthopédiste au sein des hôpitaux de Paris, j’avais deux à trois stagiaires par an. Une année Lucie venant comme tous les matins, était de toute évidence moins enjouée que les autres jours. Ce matin-là, elle se plaint d’une douleur qui s’est réveillée dans la nuit et ne cède pas. Son annulaire gauche était inflammatoire (gonflé et chaud) et elle avait beaucoup de mal à le plier. Elle ne l’avais ni cogné ni coincé. Elle s’est juste réveillée avec la douleur sans comprendre.

Lucie était en couple, ce garçon en week end chez ses parents prit une carabine et tua un pigeon sur la pelouse du pavillon.
Un acte irréparable pour Lucie, très en colère elle décide alors de rompre dans l’incompréhension totale du garçon. Pour lui ce n’était qu’un pigeon, pour elle c’était un meurtre gratuit.
Une inflammation, c’est de la colère et sa colère contre le garçon s’est reportée symboliquement sur l’annulaire gauche : le doigt de l’alliance.

Le lendemain, le doigt était pratiquement revenu à la normale.

Le surlendemain, soulagée elle a pu enlever la fine bague qui symbolisait leur alliance.

Psychose maniaco-dépressive / syndrome bipolaire

 

Une dame de 87 ans, Marie-Louise vient me voir pour un syndrome maniaco-dépressif.
En arrivant, elle me dit : « je viens vous voir car je suis bipolaire depuis 30 ans et personne n’a de solutions pour moi. En désespoir de cause, je viens vous voir. Je suis d’une nature gaie en général mais de temps en temps je sombre dans une tristesse incompréhensible, mon médecin m’a dit que j’étais bipolaire »

Après une heure d’anamnèse, elle prend conscience que les moments de tristesse arrivent toujours aux mêmes moments. Chaque année, cette dame s’effondre la semaine précédant le jour de Noël et à la première semaine de mars.
L’année de ses 18 ans, le 24 décembre, « une faiseuse d’anges » l’avorte dans l’arrière cuisine sous l’injonction de sa mère. Bien des années plus tard,  à 36 ans elle est enceinte de son troisième enfant dans un mariage heureux. Elle attend un garçon alors qu’elle avait déjà deux filles. Ce garçon tant attendu est mort-né le 05 mars.
Cette dame n’a jamais eu de syndrome bipolaire, mais cependant, chaque année, elle revivait inconsciemment ces deux funestes évènements. Marie-Louise était une passionnée de valse et dansait encore tous les week-ends.

Le Noël suivant, elle se trouvait dans un club parisien de danse (place de la bastille). Elle est rentrée à deux heures du matin et a passé ce soir-là une de ses plus belles soirées.

Symboliquement, se faire avorter de force la veille du jour de Noël lorsqu’on on se prénomme Marie est une souffrance encore plus grande car elle était croyante.

Par ces exemples je tenais à dire ceci : séparer le corps des émotions et la psychologie est une erreur fondamentale.
Si l’on a une tendinite au genou et si l’on ne s’occupe que du genou, nous ne disposons d’aucune solution pérenne.

Nous sommes un tout, une entité indivisible
Le corps humain, je le redis est une véritable merveille.
Une vraie mécanique biologique de précision d’un tel niveau de complexité, qu’aucune technologie ne pourra jamais l’égaler.

Merveille : définition

nom féminin
(latin populaire *miravella, du latin classique mirabilia, choses étonnantes)

Chose qui cause une grande admiration par sa beauté, sa grandeur et sa valeur : ce bracelet est une merveille.
Toute chose remarquable, d’une rare perfection : cette liqueur est une merveille.
Pour ma part, j’ai envie de vous proposer une autre définition :
Je pense que la merveille, c’est aussi, la qualité du regard d’amour que la mère pose sur son enfant.

La  mère  veille.

1 L’holistique est ce qui relève de l’holisme, une tendance ou une doctrine qui analyse les phénomènes du point de vue des multiples interactions qui les caractérisent. L’holisme suppose que toutes les propriétés d’un système ne peuvent pas être déterminées ou expliquées en tant que la somme de ses unités structurales. En d’autres termes, l’holisme considère que le système complet se comporte différemment que la somme de ses parties.

Les commentaires sont désactivés